Le système électrique bifurqué
En quête d'une plus grande versatilité dans nos répliques, nous voulons vous montrer comment transformer le système électrique de nos AEG's en un système électrique avec connecteurs pour batteries à l'avant et à l'arrière. L'utilité la plus évidente de ce système électrique serait peut-être d'augmenter la capacité d'autonomie pour les parties de longue durée mais nous pouvons aussi nous rendre compte qu'il s'agit d'une magnifique plate-forme sur laquelle monter tous types de composants comme des commutateurs, des systèmes de réduction de révolutions, mosfet, systèmes de rafales contrôlées... Une infinité de possibilités dont la seule limite sera votre imagination ! Commençons. Nous allons travailler sur la gearbox V2 de Classic Army avec système électrique pour culasses de type m16.
La première chose aue nous allons faire, ça va être l'ouvrir et observer s'il vaut mieux modifier ce même câblage ou si, au contraire, nous avons plutôt intérêt à le replacer par un autre plus fin (toutes les gearbox n'ont pas les mêmes mesures intérieures et nous avons besoin d'espace pour mettre le double de câblage).
Dans le cas présent, nous pouvons voir que le câblage original de Classic Army est trop épais et que nous ne pourrons probablement pas travailler avec.
Nous allons en profiter pour changer en partie le câblage et le réparer. Nous éviterons ainsi les faux contacts d'un quelconque câble dénudé.
Tout d'abord, on sépare le câble noir qui va de la fiche de la batterie arrière directement au moteur, on localise le point du câble qui coïncide avec l'espace où les rails de métal de la gearbox s'ouvrent à la hauteur du reversal. On coupe une partie de la gaine du câble, et ce, sur suffisamment distance, afin de faciliter la soudure.
On cherche ensuite un bout de câble qui soit suffisamment long pour atteindre le garde-mains, gardant toujours à l'esprit qu'il vaut mieux en avoir trop que pas assez. On soude les deux câbles ensemble sur le point que nous avons dénudé, en essayant de faire en sorte que le point de soudure ne soit pas trop grand. Nous recouvrons ensuite la zone
Si le travail est bien réalisé, o ne devrait pas avoir de problèmes pour ajuster et faire entrer le câblage dans les rails de la gearbox. Le câble noir que l'on a fixé ira directement vers le connecteur tamiya du garde-mains.
Avant de passer le câblage rouge, on doit vérifier qu'au moment de faire entrer les cables noirs dans la gearbox, le reversal continue à bouger librement, sans interférence. Dans le cas contraire, on doit légèrement écraser le point de soudure contre les rails, jusqu'à ce que le reversal puisse bouger sans problème.
La première partie du câblage est prête, on peut maintenant passer aux câbles rouges, qui risquent de nous donner un peu plus de fil à retordre (pour ainsi dire) au moment du montage.
La première chose qu'il faut savoir c'est que dans l'ensemble du switchset (connecteurs), on a deux câbles rouges : l'un qui va directement au moteur, l'autre qui va jusqu'au connecteur tamiya arrière.
Si on soude sur le point qui est indiqué sur la photo ci-dessus (câble qui va au moteur) le risque est que lorsque l'on connectera la batterie, le moteur se mettra en marche sans appuyer sur la gâchette puisque le circuit sera fermé.
Celui-ci est le câble qui va depuis le connecteur tamiya arrière et c'est là, sur ce point de soudure que nous devons mettre le câble rouge qui ira au connecteur tamiya avant.
Nous devons garder à l'esprit que, au moment de souder un second câble il ne restera pas beaucoup d'espace pour le levier de sécurité, c'est pourquoi nous devons chercher la meilleure position pour que celui-ci puisse poursuivre son parcours sans problèmes.
Nous avons laissé de l'espace pour placer un fusible dans le câblage avant, même si, en réalité, ici, vous pourrez placer le composant qui s'adapte le mieux à vos nécessités.
En réalité, le système électrique est terminé, mais il reste une dernière chose un peu épineuse à régler : il s'agit de la distribution du câblage, afin qu'il n'occupe l'espace vital d'aucun autre composant de la gearbox.
Le point le plus critique serait la fenêtre de montée du moteur, nous devons faire en sorte que les câbles soient parallèles et non l'un sur l'autre. Sinon, quand nous mettrions le moteur nous raierions la gaine des câbles et le système électrique se confondrait avec le corps de la gearbox.
Si les câbles sont comme sur la photo, le problème est résolu.
Un autre problème qui peut se présenter serait que, au moment d'emboîter les deux faces de la gearbox, celle-ci ne se ferme pas. Il existe des petites pointes sur la face supérieure de la gearbox qui coincident avec les canaux du câblage. Si vous devez faire face à problème, vous pouvez le résoudre en ponçant ces petites pointes.
Très bien, jusque là, tout est parfait. On est sûr que tout s'emboîtera bien et facilement.
Nous fermons ensuite la gearbox avec tous les composants montés et, avant de commencer à monter la gearbox dans le corps métallique, non vérifie que notre système électrique fonctionne, on connecte la batterie, le moteur et on presse la gâchette. D'abord avec le connecteur avant, puis avec l'arrière (attention, ne pas connecter les deux batteries en même temps).
Le dernier détail que nous devrons prendre en compte c'est que, au moment de monter le gearbox dans le corps, il existe un verrou qui traverse les deux faces de celui-ci et qui sert à le fixer. Avant de mettre le verrou, on vérifiera avec un tournevis qu'aucun câble ne soit sur son chemin et, le cas échéant on le bougera vers les côtés pour éviter qu'au moment d'introduire le verrou on ne déchire un des câbles ou autre.
Avant d'utiliser le système électrique bifurqué, vous devez savoir que tant qu'on n'installe pas les commutateurs dans le câblage, vous ne devrez pas connecter les deux batteries en même temps parce que les pôles positifs et négatifs de chacune coïncideraient.
Le système électrique est une bonne base sur laquelle travailler, maintenant c'est à vous de le modifier avec les configurations les plus invraisemblables ! On est à l'écoute, on verra de quoi vous êtes capables !
Texte : MK-23
Photographie : MK-23y 0'20 magazine