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Colombiana (Saison3) Nouvelles Ambitions

Texte et photographies: Alexis Gunkel

Avant-propos : Cet article vous présente l’OP / GN (jeu Grandeur Nature) Colombiana saison 3. Cette OP d’airsoft s’est déroulée sur le terrain de Fort Paint et fut organisé par Airsoft Contact les 7 et 8 juillet 2018. Elle a réuni plus de 300 joueurs répartis dans trois cartels, la police, des mercenaires et l’armée. Étant donné que le ton de l’OP est l’immersion dans un décor des plus réels, il va de soi que l’article qui vous la présente le soit aussi. Ainsi il cherche à introduire une dose de réalité, parfois un brin romancé mais avec le but de rester pertinent. Je cherche ainsi à vous présenter l’OP à travers mes yeux et mon rôle, celui d’un agent de presse pris dans la spirale d’une guerre ouverte entre cartels pour le contrôle d’une région. Gardez cependant à l’esprit que tous ceci reste ni plus ni moins qu’une OP d’airsoft et un week-end de jeu grandeur nature. On est là pour jouer en immersion et passer un bon moment sur le terrain. Rien de plus.

Intro

Blénido, petit village de Colombie, entouré par une jungle impénétrable et berceau des cartels. Depuis longtemps considérée comme point d’origine de la cocaïne sud-américaine, cette petite bourgade et son impénétrable jungle est la vitrine d’une guerre sans merci opposant plusieurs acteurs. D’un côté, l’armée et la police. De l’autre, trois cartels parmi les plus dangereux au monde. Cartel de Cali, Cartel Norte Del Valle et le surpuissant cartel de la Barranquilla. Prise d’otages, corruption, assassinat, extorsion, violence et affrontement régissent la vie du village et de ses habitants pris dans le cercle de la guerre des drogues. Au milieu de tout ce monde se trouvent les habitants qui sont loin d’être tous innocents.

Bienvenue à Blénido

« Bienvenue à Blénido et bon courage ! Ah oui, faites attention à ne pas vous faire capturer ! » m’informe mon chauffeur… Bon Dieu, mais qu’est-ce qui m’a pris de venir ici ? C’était pourtant bien les photos des parties d’airsoft et les petits articles par ci et par là. Moi qui voulait vivre une aventure, me voilà servi… « l’Amérique du Sud c’est fantastique tu verras ! Tu vas nous faire un reportage digne du magistral Cartel Land de Matthew Heineman ! » me disait Javier mon responsable au magazine News Week (magazine inventé pour l’OP), je me suis encore fait avoir j’espère qu’il ne m’arrivera rien.

Je parcours mon carnet de notes. L’objectif de ce reportage et des plus simples, du moins sur le papier. Couvrir et rendre compte de la situation au travers d’un reportage en immersion. « Les gens veulent savoir ce qui se passe à Blénido ! Tu as de l’expérience, ça sera comme une grosse OP jeux de rôle, une chouette partie d’airsoft hein ! » me disait-il tout souriant. Oui, ce n’est pas faux, mais là c’est la réalité.

La rencontre

Direction le village où je rejoins mes contacts du groupe « El Cobra ». Voilà quelque temps que je m’entretiens avec eux sur le web.  Ils m’ont l’air de gens de confiance. Après quelques présentations, nous partageons le repas et discutons tranquillement d’eux et de leur vie ici, à Blénido. Néanmoins quelque chose me surprend, ils portent tous le même tatouage. Un grand cobra, noir et violet, la gueule grande ouverte et qui a une posture des plus agressives. Soudainement, un de leurs membres m’attrape le bras « Le patron appelle…Tu viens avec moi, tu vas rencontrer El Tokito, c’est un honneur ».

Sans discuter, je l’accompagne vers une autre maison du quartier. Après quelques brèves minutes de marche, nous atteignons une autre demeure du quartier. Nous y rentrons. Autour de nous, une dizaine de personnes discutent, tous scrutent une carte de la région. Lorsque j’arrive à leur niveau, un silence de mort apparaît. El Florionto me présente : « C’est le journaliste, il va nous aider, il n’a pas le choix de toute manière ! ». J’avais devant moi les responsables du cartel de Barranquilla. Le grand El Tokito et ses lieutenants qui discutaient de la marche à suivre pour les prochains jours et la fête Del San Pedrino. Les membres du cartel sont tendus.

S’il est bien établi dans la région depuis deux ans déjà, leur rival de toujours, le cartel de Cali leur a soudainement proposé une alliance. Et tous se demandent s’ils font bien de l’accepter. Pour ma part, mon rythme cardiaque bat la chamade, j’ail l’impression d’avoir des maracas dans la poitrine. Je suis nerveux, inquiet, et même s’ils ne m’ont pas dit un mot de la soirée, je comprends très bien que j’ai plutôt intérêt à obéir à ces gens. Vive la neutralité de la presse, me voilà devenu un pion de Barranquilla et si je veux revoir un jour mon bureau de News Week il va falloir suivre les ordres d’El Tokito.

Un territoire en pleine ébullition

Le lendemain, je pars pour un petit tour dans le centre-ville. La place centrale est en pleine ébullition, il faut dire que la fête de Del San Pedrino est ce soir. Tout le monde s’active, sous la surveillance des policiers du village. Pour vous donner une idée, ils ressemblent plus à des SWAT sorties d’une série US qu’à des policiers de nos campagnes. Après quelques photos, je quitte les lieux. Direction la forêt. J’ai rendez-vous avec mes charmants hôtes. Mais avant d’y arriver, je suis arrêté par les militaires, je leur présente ma carte de presse. Le visage tendu, ils scrutent les chemins et les passants, comme si une tempête arrivait. « Vous êtes libre d’aller où bon vous semble Señor, mais la jungle est dangereuse, entre les Cartels et la Secte attendez-vous à des surprises ». Décidément, ce reportage sent le sapin de plus en plus.

Après une longue marche, j’arrive au QG des Barranquilla, je constate qu’ils sont nombreux et très armés. Ces gens ne sont pas là pour rigoler, c’est à ce moment que El Tokito fait un discours à ses sbires. Sept groupes de combattants, tous prêts à en découdre pour la gloire du cartel sont bien alignés devant lui. L’homme fait un discours retentissant, la jungle pourtant si bruyante se tut, laissant parler le chef du cartel. Ses combattantes et combattants sont galvanisés. L’ambiance est tendue et le ton est donné. Pas question de laisser le cartel de Cali ou celui de Norte Del Valle prendre l’ascendant à Barranquilla.

Le début des Hostilités

Il est un peu plus de dix heures quand les membres du Cartel partent pour leurs objectifs. J’accompagne leur groupe le plus rapide. Mon espagnol est très mauvais, j’ai du mal à comprendre ce qu’ils disent, mais je les accompagne.

Tandis que nous enfonçons toujours plus dans la jungle, le groupe découvre une tente et ce qui semble être un champ de coca. « C’est à nous, mais où est le paysan qui y travaille ? » s’écrit alors un des membres du groupe.  Au loin, une silhouette noire se détache du paradis vert qui nous entoure. Sans perdre un instant un des hommes du groupe court vers lui. Il l’attrape et le font se baisser. Ils cherchent à savoir qui il est. L’homme répondra qu’il est topographe cartographe pour le compte du gouvernement, mais les hommes du cartel ne sont pas dupes et lui demande d’autres informations. Ces derniers ont vu juste, l’homme est enclin aux aides en échange d’un peu d’argent, et ce dernier possède quelques connaissances en chimie. Curieux pour un topographe.

Je profite d’un manque d’attention des membres du commando pour m’enfuir dans les bois. J’ai un reportage à faire tout de même. Alors que je parcours la jungle, j’entends un bruit de sirène au loin. C’est une patrouille de l’armée. Je la suis, cette task force est lourdement armée. Une dizaine d’hommes bien équipés sont accompagnés par un buggy et son mitrailleur. Rapidement, nous croisons plusieurs dizaines de personnes, tous portant un bandana blanc. Ce sont des Norte Del Valle pas de doute. Ces hommes ont le visage fermé, ils scrutent la lisière de la jungle. Notre patrouille, elle, continue. Une fois son check point atteint, nous faisons demi-tour. Alors que nous revenons sur nos pas, des coups de feu se font entendre. Des dizaines de foulards rouges sortent des bois. Le cartel de Cali est là, ils foncent sur les hommes de Norte assistés par des mercenaires et un petit commando de Barranquilla. La première escarmouche du week-end est engagée.

La bataille fait rage, toutes les factions sont prises à partie. De part et d’autre, on fait son maximum pour récupérer les blessés, les soigner afin d’éviter d’avoir trop de perte. Chaque vie est précieuse et chaque camp avance avec prudence. Les militaires eux-mêmes répliquent aux tirs. Des myriades lignes blanches s’envolent dans toutes les directions et ce n’est pas de la poudre, croyez-moi. Sur le flanc gauche des grenades commencent à exploser. Sur la droite, les tirs au combien précis d’un sniper commence à décimer les lignes de Norte Del Valle. Après plus d’une demi-heure d’escarmouches, une vingtaine de membres de Cali parviennent a traversé la route qui divise la jungle. Ils fondent sur les dernières positions blanches afin de damer le pion à leurs rivales.

L’escarmouche s’est encore prolongée une dizaine de minutes, mais pour ma part je repars vers le village en compagnie de quelques militaires.

Un village sous haute surveillance

Nous suivons la route jusqu’à un barrage de l’armée, ce dernier marque la frontière entre la jungle et le village. Pendant que des militaires passent un détecteur de métaux sur mes affaires, deux autres surveillent la route et la jungle avec des mitrailleuses légères et des PKMs. Une fois ce premier point de passage effectué, je me dirige vers le village. Un deuxième point de contrôle m’attend, celui-ci tenu par la police. Il faut montrer patte blanche au risque de vous voir interdire l’accès au village.
Une fois arrivé dans le village, je me rends compte que celui-ci commence à vibrer d’activités. Des fermiers viennent et repartent, la banque se remplit de clients, l’argent commence à fructifier pour le plus grand bonheur du casino et du bar O’ Goulot. Le magasin général n’est pas en reste, beaucoup de personnes rentrent et sortent. J'ai l'impression qu'il se passe pleins de choses louches.

Soudainement, je suis pris à partie par les membres de la secte de John Rambo Akhbar, ces braves hommes souhaitent apporter la paix sur la région en priant leur sauveur Rambo. Voici leur prière :

«Ô frère humain
Perdu dans ce monde sans foi
La sainte lame de John t’ouvre la voie
La vie éternelle par les armes
Suit les préceptes de Saint John Rambo et la haine de ton prochain tu acquerras

Saint John sera ta raison de vivre, nous t’accompagnerons
Pour sauver d’autres âmes égarées
Pour faire fructifier la sainte Église John Rambo
Deus Cie.

Tu recevras alors le fruit de ta compassion
Rejoins-nous, accompagne-nous
À travers le monde sur la voie de la Rédemption sanglante

Nous n’aurons de cesse de faire entendre les Saintes paroles de John
Rambo est notre guide
Suis la voix de la M60

Rambo est notre guide
Lave ton visage au sang de la Sainte Lame »

Soudainement apparait Père Latrique, l’aumônier du village. Il ordonne à ces prêcheurs de laisser les pieux villageois en paix.  Au même moment, les nouvelles de la radio locale retentissent dans le village. Ces derniers évoquent les derniers affrontements en cours dans la jungle et mettent en garde la population contre la « violence du cartel de Cali ».

Un vent de révolte au casino

Alors que le soleil est à son zénith, je recherche un recoin d’ombre pour m’abriter de la fournaise. J’entre dans le casino. Une envie de jouer au black jack me prend, je m’assois à la table. À mes côtés, deux autres hommes. Ce sont des membres de Barranquilla ! Le croupier commence à distribuer les cartes. Après un premier tour perdant, me voilà en possession d’un beau 21. Soudainement, l’adjoint au maire rentre et s’installe. Il nous offre un peu de monnaie pour jouer avec lui. Un bon politicien. Alors que les tours s’enchainent dans une bonne ambiance, un membre du casino braque discrètement l’adjoint avec une carabine et l’abat. D'un coup, tout s’enchaine, le coup est prémédité c’est sûr. Les croupiers sortent des tables un arsenal impressionnant. Pistolets, grenades, carabines, fusils à pompe et couteaux. Les membres du cartel présent s’empressent de prendre les armes proposées et une révolte éclair éclate. « À bas la Policia ! Viva la révolution ! » crie le villageois qui a exécuté l’adjoint au maire. Des coups de feu éclatent, la police est immédiatement prise à partie. Les combats font rage autour du casino. Même avec l’impressionnant arsenal à leur disposition, les révolutionnaires ne peuvent résister aux forces unies de l’armée et de la police. C’est le Père Latrique qui mettra fin aux hostilités et emmènera les blessés au dispensaire. Pour donner suite à cet évènement, l’armée et la police sont prévenues. Le village est une vraie poudrière prête à exploser à la moindre étincelle.

La révolte de Cali

Alors que dans le village l’activité bat son plein, faisant le bonheur des commerçants. La jungle aussi s’agite. Les cartels s’activent et quadrillent l’envoutant monde vert. Tous les champs ou presque sont occupés, surveillés et exploités. Aux quatre coins de la jungle, des guerreros occupent des zones stratégiques et des points de passage. Certains accompagnent des patrouilles de véhicules pendant que d’autres s’affrontent pour s’accaparer des zones définies. Au milieu de ces conflits incessants, le sanctuaire du culte de John Rambo et Nuevo Blénido, petite bourgade sécessionniste perdue dans la jungle, se frottent les mains. Les lieux sont très fréquentés en ces jours de conflits sanglants. Bien que le cartel de Barranquilla domine la jungle, les hommes de Cali ont repris les armes depuis le coup d’État de leur troisième baron El Chapau. Plus que jamais la jungle est devenue dangereuse, même les mercenaires sont tendus autour de leur camp. Pour ma part, j’ai failli me faire capturer deux fois. La presse n’est décidément pas la bienvenue dans ces contrées. Perdu et désorienté, j’essaie de m’extraire de la zone, mais les cartels rôdent. Je retrouve mon chemin en direction de la route. Sur le retour, je croise un commando de Cali, bien plus calme que les camarades. Ces derniers s’occupent d’assurer la sécurité d’un « honnête » fermier s’arrachant à la tâche.

Aux portes du village, je croise un groupe d’hommes qui tentent de soudoyer l’armée, mais la PKM pointé droit devant eux semble avoir eu raison de l’échange.

Dans le village, à la surprise générale, CNN est arrivée pour documenter l’activité de la région. Certains villageois évoquent la présence de la CIA. Un mystérieux homme-buisson a été signalé dans le bois.

Un soir de fête

Un peu avant la nuit, me revoilà au casino. Je profite d’un moment de répit avant de couvrir la fête. Mon escapade dans la jungle fut épuisante. Une partie de Black Jack est la bienvenue, surtout quand c’est l’église qui offre. L’heure des festivités est arrivée. Instant magique, tous les habitants de la région se retrouvent pour manger et faire la fête ensemble. La vision est surréaliste, des hommes et femmes qui avant s’affrontaient font à présent la fête ensemble. Si le moment semble idyllique, ce n’est malheureusement qu’une grande mascarade. Dans l’ombre des silhouettes apparaissent, viennent et repartent des magasins. Quelque chose de louche se prépare…

Soudainement, en pleine fête, des explosions se font entendre. Une épaisse fumée sort du bar, un commando a frappé. C’est la panique, l’armée et la police interviennent, mais il est déjà trop tard. Des coups de feu retentissent, des gens crient, la guerre est au village. Alors que l’armée s’engouffre dans le bar, la police évacue les blessés. En un instant, une colonne de membres de Del Norte Vallé s’éclipse du village. D’après des témoins, ils auraient la caisse du casino. Simultanément un autre front s’ouvre dans le village. Une nouvelle révolte est en cours. L’armée et la police sont prises pour cibles. Les affrontements sont terribles, beaucoup de guerrilleros seront éliminés dans tous les camps. Beaucoup seront blessés, une aubaine pour le dispensaire qui aurait réalisé les meilleurs chiffres de l’année d’après les responsables. En même temps, plusieurs membres des forces de sécurité succombent de deux mystérieux assassins. Agissant dans l’ombre, ils auraient éliminé plus d’une vingtaine de joueurs au couteau. L’un des deux arrivera même à avoir le commissaire, après quoi ce dernier fut vengé par le maire lui-même. D’après les rumeurs, les assassins avaient des cobras tatoués sur eux.

Le calme reviendra progressivement au village, grâce au renfort de l’armée. Néanmoins, plus tard dans la soirée l’assassin refera parler de lui. Il éliminera l’ensemble des clients du casino, qui d’après les rumeurs avaient contribué au soulèvement du village. Une légende est née.

Mariage au village

Après une nuit des plus agitée, le calme est enfin revenu dans le village. Enfin presque, le patron du bar O’Goulot est très énervé suite aux évènements de la veille, ce dernier se plaint d’avoir été braqué à plusieurs reprises. Qualifiant la police d’incompétente, la tension remonte d’un cran. En même temps, un mystérieux alcool est arrivé au village, des dizaines de personnes complètement bourrées s’agite dans la place du village et chantent à tue-tête. Mais l’heure est la fête, pour la première fois depuis des années un mariage va être célébré. Coïncidence ou non, des diamants circulent dans les rues au nez et à la barbe des policiers.

À 11h, la cérémonie commence, les deux mariés Señor Yoma et Señorita Cynthia se présentent au père Latrique. Soudainement, une grenade est lancée dans la foule. Par chance, elle n’explose pas, mais le lanceur est introuvable. Qu’importe, le mirage continue et les futurs mariés se disent oui. Le village est en fête. Profitant de la fête religieuse, le baron de Barranquilla et ses sbires dévalisent le magasin général et éliminent le vendeur.

À la banque, rien ne va plus, beaucoup de clients apparaissent. Le responsable me confiera n’avoir jamais vu autant d’argent en si peu de temps. Le dispensaire est propulsé dans le top 4 des fortunes régionales.

Bien qu’agité, le village est relativement calme d’un point de vue sécuritaire, une première depuis longtemps. Les hommes de Barranquilla le contrôle depuis l’expulsion par le maire du groupe de mercenaires qui assistaient la police. Adulés par la population, ils arriveront même à stopper un assaut à l’extérieur orchestré par des sécessionnistes des cartels de Cali, Norte Del Valle et des mercenaires. Le calme revient en début d’après-midi, un soulagement pour tout le monde.

Les jeux sont faits.

À 14h, l’organisation bancaire publie ses comptes aux publics. Le cartel de Barranquilla possède alors plus de 240 000 dollars de trésorerie, l’émissaire du gouvernement affirme lui que les champs que beaucoup de plantations clandestines sont détenues par le cartel.

Barranquilla domine la jungle et le village. Ses adversaires semblent s’être réfugiés dans les confins de la jungle. Le calme est revenu à Blénido pour le moment…

Pour moi, il est temps de partir aussi. Je retourne à mon bureau de News Week et mon ordinateur. Loin des cartels et de Blénido avant le prochain grand reportage dans la région.