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L’histoire vraie du film "Il faut sauver le soldat Ryan"

La triste histoire du “soldat Ryan”

Larry Lantow, commandant d’un char de combat allié, a dû rentrer chez lui après la pétition à la suite du décès de deux membres de sa famille.

Grâce à Tom Hanks, il est impossible de ne pas connaitre l’histoire de ces soldats qui, après la mort au front de leur famille pendant la Seconde Guerre Mondiale, furent renvoyés aux Etats-Unis. La raison est simple : faire en sorte que les parents puissent profiter, au moins, de la compagnie d’un de leurs fils partis défendre leur pays.

Cependant, l’histoire de Larry Lantow est si impactante qu’elle a permis à Steven Spielberg de s'en inspirer pour : “Il faut sauver le soldat Ryan”. Ce militaire a combattu à travers toute l’Europe à bord d’un char de combat jusqu’à être renvoyé chez lui grâce à la signature de 600 voisins, à la suite du décès de ses deux frères.

La triste histoire de ce militaire a été dévoilée dans le journal Tulsa World, qui a réussi à interviewer Lantow, dans sa résidence. Comme il l’explique dans le journal, ce soldat (l'ainé de sept frères) est né à Claremore (Oklahoma), où il fut diplômé en 1938. A peine quatre ans après son recrutement dans l’armée, il fut envoyé à la Compagnie H du 3ème bataillon de la 3ème Division Blindée.

Il ne suivra pas le même chemin que ces deux frères Bob et Norman, qui ont décidé de devenir parachutistes dans la Division Aéroportée. Quant à Lantow, il se dédia à guider les équipages de son char de combat à travers l’Europe les mois suivants. Il s’est distingué en France, en Belgique et en Allemagne (pendant l’avancement allié sur Berlin).

Le militaire affirme dans le journal de Tulsa :

« La France était un désastre, tout était détruit. En Belgique, les résidents alignaient au sol leurs enfants morts pour montrer ce que la guerre leur avait fait ».

À tout cela, s’ajoutaient les combats continus impliqués contre les personnes âgées aux ennemis des chars de combat alliés : les "Flak 88" nazis (canons de 88 millimètres conçus en principe pour abattre des avions).

Il n’était pas seulement impliqué dans les combats, il était aussi le soldat chargé d’écrire aux familles la mort de ses compagnons.

« La famille souhaitaient toujours savoir comment avait péri leurs fils, mais il était très indélicat de leur dire que leur tête avait explosé après un tir ou qu'il avait brûlé dans un char de combat », expliqua le survivant au journal de Tulsa.

Récompensé d’une « Medal Bronze Star », tout a basculé pour Lantow lorsqu'il fut informé en 1944 que ses deux frères périrent et qu’il devait rentrer chez lui. L’“oncle Sam” ne pouvait pas accepter qu’une mère puisse perdre trois de ces fils dans le conflit. D’un autre côté, les 600 signatures réunies des voisins ont contribué à son retour.

Il a toutefois refusé de rentrer et a décidé terminer la guerre car ses compagnons d’unité étaient "comme sa famille". Aujourd’hui, la ville de Tulsa mène un projet pour préserver la mémoire de ces sept enfants, dont quatre sont allés au front.