Facebook login

Le grand succès d’Entebbe 1976

Entebbe 1976: 

Les Israéliens ont lancé l’audacieux assaut sur l’aéroport de la capitale de l’Ouganda pour libérer 106 otages entre les mains du Front Populaire de Libération de la Palestine, avec l’appui du dictateur Idi Amin. Les IDF ont dû transporter par avion 100 commandos a environ 4.000 kilomètres de distance. Pour le réapprovisionnement en vol, ils ont pu compter sur le soutien du Kenya. Même si 4 passagers ainsi que le commandant hébreu (Yonatan Netanyahu, le frère du premier ministre) ont trouvé la mort, cette opération est considérée comme un succès car un dégât majeur a pu être évité par l’ultimatum des ravisseurs.

Baruch «Burka» Bar-Lev, officier retraité des Forces de Défense d’Israël et connaissance d’Idi Amin depuis de nombreuses années avec qui il a entretenu une relation personnelle étroite, a essayé de contacter Amin par téléphone sous la demande du gouvernement, pour la libération des otages, en vain. Le gouvernement d’Israël a aussi tenté une approche au gouvernement des Etats-Unis pour adresser un message au président égyptien Anwar Sadat, demandant à Amin de libérer les otages.

Le 1er juillet, date du délai fixé par les ravisseurs, le gouvernement israélien a proposé de lancer des négociations à la seule condition d’étendre le délai au 4 juillet. Il pouvait alors réaliser un voyage diplomatique à Port Louis, à l’Ile Maurice, afin de remettre la présidence de l’Organisation de l’Unité Africaine à Seewoosagur Ramgoolam. Ce report de délai pour les otages aura été crucial pour que les forces israéliennes disposent du temps suffisant pour se rendre à Entebbe.

Le 3 juillet, le Cabinet d’Israël a approuvé la mission de sauvetage, sous l’ordre du Grand Officier Yekutiel Adam et Matan Vilnai en second commandant. Le Brigadier Général Dan Shomron a été choisi pour commander l’opération sur le terrain.